“Roqia”, de Yanis Koussim a été présenté dans la sélection de la Semaine de la Critique, au Festival de Venise. On a rencontré le réalisateur et ses deux acteurs principaux, Ali Namous et Akram Djegim pour mieux parler d’un des titres plus bouleversants et politiques, et de genre horreur, du festival. Un film zombie mêlé à une critique sociale acerbe, “Roqia” se démarque par sa vision dystopique originale et ses enjeux politiques.
“Roqia”, à première vue, pourrait ressembler à un simple film d’horreur; cependant, derrière ses apparences sanglantes et ses scènes effrayantes se cache une critique politique acerbe. Selon Yanis Koussim, “le film manifeste un rapport entre le genre zombie et notre réalité“. Le film évoque des scènes de massacres et des figures de zombies qui, loin d’être de simples créatures horrifiques, deviennent le symbole d’une société en crise. Les dialogues et les images fortes illustrent une inquisition des femmes, dépeintes comme des figures intelligentes et résistantes dans un contexte oppressant.
Visuellement, “Roqia” impressionne par sa mise en scène sombre et angoissante. Les images sont à la fois effrayantes et poétiques, avec une atmosphère oppressante qui maintient le spectateur en haleine. Ce film, qui mélange horreur et critique sociale avec brio, s’adresse à un public qui recherche un cinéma réfléchi tout en étant immersif. La capacité du réalisateur à faire du genre horror un vecteur d’idées politiques témoigne de son talent et de son originalité. “Roqia” n’est pas seulement un film d’épouvante ; c’est un pamphlet visuel et culturel qui ne laisse personne indifférent.
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